Que faire en Martinique ?
La Martinique, surnommée l’île aux fleurs, est située dans les Caraïbes, juste à côté de sa voisine la Guadeloupe, bordée par la mer des Caraïbes à l’ouest et par l’océan Atlantique à l’est.
A près de 7000 km de la métropole, cette île volcanique regorge de richesses : des paysages splendides, une histoire et une culture métissées, et des plages à perte de vue… de véritables décors de cartes postales.
De très bonnes raisons pour passer vos vacances en Martinique.
Visiter Fort-de-France, la capitale de la Martinique
Première étape d’un séjour en Martinique, la ville de Fort de France est riche de monuments historiques, classés, de cathédrales et églises. Même si elle n’est pas représentative de la Martinique, vous pourrez passer une ou deux journées à visiter Fort de France. La ville fut un ancien Fort Royal pour se prémunir des attaques principalement anglaises et hollandaises au 17ème siècle. Vous y trouverez donc lors de vos balades à travers la ville, de nombreuses fortifications militaires comme le Fort Saint Louis que l’on peut visiter. On y accède par La Savane, un parc de 5 hectares qui fut un ancien champ de manoeuvre. Au centre du parc trône la statue en marbre blanc de l’impératrice Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon 1er. Juste à côté, un bâtiment emblématique de Fort de France fait face aux bateaux de croisière du port, la bibliothèque Schoelcher. Classé bâtiment historique son architecture particulière est un mélange de style byzantin, art nouveau et égyptien. C’est un bibliothèque publique qui peut être visitée. Une autre visite intéressante est celle du musée d’archéologie et de la préhistoire de la Martinique qui expose plus de 2000 objets archéologiques. Arrêtez vous devant le théâtre Aimé Césaire, l’ancien hôtel de ville, un autre bâtiment typique de Fort de France. La ville possède aussi de nombreux lieux de culte, cathédrale et églises. La cathédrale Saint Louis, face au parc de la Savane, est issue du même architecte que la bibliothèque Schoelcher ou du Grand Marché de Fort de France. Elle est reconnue pour ses orgues et son architecture.
Arpenter la route de la Trace
Cette route parfois en lacets à travers la Martinique sauvage est une très belle balade à faire pour voir cette île autrement que par ses plages splendides. A la sortie de Fort de France, prenez la route de la Trace en direction de Morne Rouge et accordez-vous un moment de détente. Parcourez les allées du Jardin de Balata, une visite incontournable en Martinique. Ce jardin botanique est l’oeuvre d’un horticulteur passionné où se mêlent une faune et une flore exceptionnelles dont plus de 3000 espèces de plantes. Sur la route menant au jardin botanique vous apercevrez peut-être une curiosité… Le Sacré Coeur ! Mais martiniquais et en version 1/5 ème de la cathédrale de Montmartre : le Sacré Coeur de Balata, certes moins riche en ornement que la cathédrale de Paris, offre l’avantage d’un panorama magnifique sur Fort de France et sa baie. Si la route de la Trace est si sinueuse c’est pour éviter les Pitons du Carbet, ces montagnes volcaniques qui dessinent les paysages de Martinique. Les randonnées sont possibles dans les pics du Carbet mais l’ascension est d’un niveau assez difficile et sera destinée aux experts.
Accéder au sommet de la Montagne Pelée
En continuant cette fameuse route de la Trace vous apercevrez, somptueuse et imposante, la montagne emblématique de la Martinique. La montagne Pelée se dresse tout au nord de la Martinique à 1357 mètres d’altitude.
Plusieurs sentiers permettent de parcourir la montagne Pelée et d’en découvrir le sommet. Attention la randonnée est difficile. Le dénivelé et les conditions climatiques sont souvent rudes, cette randonnée est donc destinée à des marcheurs expérimentés. Mais le panorama et la vue imprenable sur l’île récompensent les plus courageux.
Visiter Saint Pierre et ses ruines
La ville de Saint-Pierre de Martinique fut autrefois la capitale vivante et animée de l’île : au 17ème siècle la ville métissée accueillait marins, notables, planteurs et à cette époque de nombreux esclaves venus d’Afrique. En 1848 c’est le décret de Victor Schoelcher qui mit fin à l’esclavage en France. Cet écrivain et journaliste a laissé une véritable empreinte sur les îles des Antilles.
Moins de 20 ans plus tard, en 1902, la vie s’arrête dans la ville de Saint-Pierre. Le volcan de la montagne Pelée explose décimant tout sous ses cendres et cette chaleur extrême. Cette éruption volcanique fait près de 30.000 morts et seul un rescapé selon la légende : Cyparis, un habitant enfermé au cachot, fut protégé par sa geôle.
Aujourd’hui vous pourrez voir les vestiges de la ville, son ancien théâtre, son église, le cachot du survivant de l’éruption, figés depuis plus d’un siècle.
Ne manquez pas la visite du Musée Franck Perret qui retrace l’histoire glorieuse de cette ancienne capitale de la Martinique.
Visiter les monuments et musées de la Martinique
Pour comprendre “la Pelée” comme on l'appelle ici, et les risques sismiques, faites un tour au Centre de Découverte des Sciences et de la Terre située à Saint Pierre. Ce musée nous propose de mieux cerner les manifestations de la nature, parfois violentes que les Antilles peuvent subir. Une visite très instructive à faire avec toute la famille lors de votre séjour en Martinique.
A quelques kilomètres de là, dirigez vous vers Le Carbet. Outre ses plages de sable noir comme celle du Coin ou de l’Anse Turin, Le Carbet possède un petit musée dédié à Paul Gauguin, célèbre peintre qui s’installa ici pour un temps. Vous découvrirez quelques reproductions de ses peintures inspirées par cette île. Une courte visite mais qui contribue à l’histoire de l’île.
Tout au sud de la Martinique, un endroit incontournable est propice au calme : le mémorial de l’esclavage Cap 110 surplombe l’Anse Caffard et le Rocher du Diamant, un autre emblème de la Martinique.. Faisant faces à la mer, 15 statues de 2.5 mètres de haut symbolisent ces esclaves qui ont perdu la vie ou leur terre natale. En vous rendant au Cap 110, le long de la route vous découvrirez une curiosité : la Maison du Bagnard, une bicoque au jaune flamboyant dans laquelle vécut un ancien prisonnier devenu sculpteur.
Non loin, les férus d’histoire apprécieront le Musée de la Pagerie dans un domaine à côté de Trois Ilets.
Dédié à Joséphine de Beauharnais, impératrice et épouse de Napoléon, ce petit musée retrace la vie de cette femme et des lettres personnelles de l’Empereur.
Au nord est de l’île, à Sainte Marie, arrêt obligatoire au Musée du Rhum. Installé dans la distillerie Saint James, son musée dédié à cette boisson emblématique des Antilles occupe une superbe maison coloniale. Outre des dégustations, l’histoire du rhum et ses alambics, vous pourrez grimper dans une vieille locomotive de 1925 et parcourir quelques kilomètres à travers la plantation.